2023
EXPOSITIONS PASSÉES

Gordon Sparks Pabineau NB
Wabanaki - Le Peuple de l’aurore.
Mathieu Boucher Côté Tracadie NB
Histoires partagées Ou comment rencontrer l’autre à travers une représentation polyédrique du fractionnement territorial.
2 avril - 20 mai 2023
Deux artistes sont invités à Caraquet en septembre 2021 pour une résidence de 30 jours autour d’un site où les Mi’gmaqs habitaient jadis. Ils explorent le lieu et ce qu’il représente aujourd’hui et jettent aussi un regard sur son passé et ce qu’il est aujourd’hui. Ces lieux furent occupés pendant des siècles par les Mi’gmaqs et leurs ancêtres. Il est habité maintenant par les descendants des Normands et Acadiens arrivés au 18e siècle. Un lieu marqué par la mémoire, la tradition et la géographie. Un lieu qui est et fut occupé par les uns et les autres.
S’inspirant du lieu, ils vont créer une ou des œuvres sur place ou plus tard. Ils présenteront leur travail à la galerie en avril 2023.
Gordon Spark est Mi’gmaqs, originaire de la Nation Pabineau NB, il vit à Bathurst NB. Artiste sculpteur de masques traditionnels, il revient et redécouvre les cérémonies, la nutrition et la médecine traditionnelle par son art. Mathieu Boucher Côté est originaire du Québec et vit à Tracadie NB. Il est artiste sculpteur et architecte.
Gordon Sparks: Je m'appelle Gordon Sparks et je viens de la Première nation de Pabineau. Je suis sculpteur de masques en bois et tatoueur. Le masque que j'ai fabriqué a pour but de rappeler aux Acadiens français leur amitié avec le peuple mi'kmaq, connu sous le nom de Wabanaki, le peuple de l'aurore. N'oubliez jamais vos amis Mi'kmaw, les gens qui ont sauvé la vie de vos ancêtres, grâce à leur connaissance de nos terres, de la façon de vivre, de Mère Nature et de ses lois, en harmonie les uns avec les autres. Sans l'aide de mes ancêtres à vos ancêtres, de nombreuses familles d'Acadiens français ne seraient peut-être plus en vie aujourd'hui.
Mathieu Boucher Côté: Développée en parallèle du travail de l’artiste Gordon Sparks suite à la résidence d’artiste duale « Lieux de passages occupés par les uns et les autres », l’installation présentée ici cherche à initier un dialogue sur notre manière d’occuper le territoire.Le travail de création pour cette installation a débuté par une recherche sur les manières de représenter et de communiquer Caraquet. J’y ai découvert deux réalités en apparente opposition: d’un côté, en réalisant des entrevues individuelles j’ai pu recueillir des récits oraux simples et sensibles qui démontrent une belle connexion avec le lieu. De l’autre, les représentations cartographiques de Caraquet m’ont frappée par l’omniprésence de limites rectilignes en apparente contradiction avec la nature du lieu.
Lien Utube pour un vidéo montrant Gordon Sparks exécutant la danse de l'ours:
Rendu possible grâce à:

Monelle Doiron Rang-Saint-Georges NB
22 janvier - 25 mars 2023
L'Apartement sur la 135
L’appartement sur la 135 est une exploration chorégraphique sur le confinement et le couple. Utilisation de la contrainte du lieu et de l’espace limité de mon appartement comme concept de création. Le tout est filmé et par la suite monté en capsule vidéo. La situation de confinement a été un défi pour la plupart des gens. Être en huis clos pendant des mois à créer tout un bouleversement dans la vie de plusieurs. Notre rapport avec ceux et celles qui partagent notre vie et notre espace a été poussé à son paroxysme. Il n’y a pas de fuite possible, il a fallu s’adapter. Quel impact cela a-t-il eu sur le couple? Utiliser la contrainte du lieu et de l’espace meublé de mon appartement pour créer une chorégraphie. Utilisation des meubles, recherche de mouvement par des mises en situation de vie ordinaire, autour de la table de cuisine, dans la chambre à coucher ou encore les rencontres dans le corridor. Exploration de l’impact de l’espace sur l’amplitude et l’intensité du mouvement. Jouer avec la dualité du couple, le conflit, le rapprochement, la complicité, etc., le tout avec un brin d’humour. Pourquoi ne pas rire un peu de cette situation qui n’en finit plus? Pour ce faire, j’ai travaillé à partir d’improvisation spontanée en solo et en duo. J’ai fait en sorte que le geste, le mouvement soit une réponse authentique à l’espace exploré et à l’autre. Qu’est-ce que le corridor exigu nous permet comme rencontre? Y aura-t-il rapprochement, évitement ou confrontation? Et la chambre à couché, le lit qui devient un univers de tendresse, de jeux amoureux et autant de bouderie, c’est une histoire de couple ne l’oublions pas. Tour à tour, mon 4 1\2 a été revisité en mouvement dansé et chaque exploration capter sur vidéo.


Partenaire principal

