top of page

Programmation 2022-23-24

Carl Philippe Gionet 

12 juillet - 2 septembre 2023

Nature en clair-obscur

Technique mixte sur bois

En tant que musicien, Carl Philippe Gionet considère qu’il lui est essentiel d’avoir des images en tête afin de bien performer. Elles lui servent de repère et peuvent lui venir en aide en cas d’ennuis techniques. Cependant, quand il se met à la peinture, le silence absolu lui est nécessaire. Si les images peuvent influencer sa musique, le contraire ne s’applique pas. Ces deux mondes l’habitent en parallèle mais ne sont pas conciliables.

 

Carl préfère peindre sur du bois car cette matière solide lui permet de graver, d’appuyer avec force sur les instruments inusités avec lesquels il explore la matière. Vieux pinceaux, tournevis, bardeaux de cèdre, tiges de bambou, objets trouvés, tout peut servir à la réalisation de ses tableaux. Même la peinture, à l’huile ou à l’eau, provient de bidons abandonnés. Il en expérimente les réactions chimiques qui causent parfois « l’accident » où l’essence de l’œuvre prend forme.

 

Les tableaux choisis pour cette exposition, exclusivement en noir et blanc, sont tous de grands formats. Pour donner libre cours à la spontanéité de sa création, une grande surface de travail lui est nécessaire. Quand vient le temps du Big Bang intérieur, il aime cet espace où le geste peut s’exprimer dans l’émotion brute, dans un total abandon, sans intention aucune. Il en va de même pour le noir et blanc : les possibilités d’interprétation sont infinies et la lumière jaillit de ces contrastes en clair-obscur. L’œuvre est ouverte à l’émotion et c’est tout ce qui importe. À nous d’y entrer sans retenue.

Présenté en partenariat avec le festival AcadieLove,  le Festival Acadien 2023 et le Centre culturel de Caraquet.

Séquence: Études sur la représentation de saint Sébastien

14.jpg
BSdN_NATUROELEMENTA_versionFINALE copie.jpg

Les serres 2016 (diptyque) Acrylique et plexiglas sur bois 122 x 152 cm

Barbara  Safran  de  Niverville Riverview, NB

8 septembre - 21 octobre

Naturo elementa

Barbara  Safran  de  Niverville est artiste peintre. Elle a progressivement développé une perspective artistique hautement personnalisée remettant constamment en  question le lien existant entre le canon traditionnel de l’art occidental et la représentation visuelle du paysage. Son approche artistique actuelle consiste à explorer des sites soigneusement sélectionnés dans le but de produire des résultats basés sur une analyse progressive du contenu de la nature. Son travail révèle un penchant particulier pour les sites inaperçus, inutilisés et, pour la plupart, ignorés et trouvés dans des décors naturels quotidiens, et fonctionne dans un continuum existant basé sur l’expérience d’événements passés et présents, qui renvoient à leur tour aux problématiques actuelles abordant l’être et le lieu.

Julie D'Amour Léger Caraquet NB

6 novembre 2023 - 13 janvier 2024

Le monde des pêches

Photos

La thématique de la pêche fait partie de l’identité acadienne.  J’approche le sujet d’une façon contemporaine, en valorisant l’aspect humain avant celui de la ressource.  Je découvre les différentes pêches, ce qu’elles exigent de ceux qui la pratiquent et surtout, ce que la mer comme environnement de travail a de si impressionnant. Ce contexte difficile et toujours changeant attire pourtant des hommes et de plus en plus de femmes qui en font leur milieu de travail.  De plus, le monde des pêches doit s’adapter aux changements climatiques, à la protection de la ressource, à la migration des baleines et aux nouvelles technologies. C’est dans cette optique que je trouve de plus en plus important, voire urgent, de revisiter l’image traditionnelle d’une pratique en constante évolution.  

 

Monter à bord, me confondre à l’équipage, témoigner d’un mode de vie ancestral qui s’est modernisé avec les nouvelles technologies, représente pour moi une expérience riche et intense, tant humainement qu’artistiquement.  La gestuelle quasi chorégraphique qui se déploie sur un pont en mouvement, ces gens intrépides aux habits cirés et colorés sur fond de mer bleue, ces équipements de pêche qui entrent et sortent de l’eau remplis de poissons ou de crustacés m’inspirent et me ramènent à mon identité collective, car plus que tout autre milieu, celui de la pêche est intimement lié au peuple acadien.

 

Depuis maintenant deux ans, je photographie le monde des pêches et j’écris, en guise de journal de bord, des articles qui sont publiés dans le magazine en ligne L’Heure de l’Est.  Ce complément à ma démarche, qui est fait de façon bénévole, me permet de partager mes expériences et de réfléchir au livre que j’aimerais ultimement publier sur le monde des pêches et à l’exposition qui en fera l’objet.  Je vais profiter d’une autre saison pour embarquer avec de nouveaux équipages et découvrir d’autres pêches, dont la pêche aux crevettes qui se passe en haute mer sur plusieurs jours.

Rendu possible grâce au Ministère TourismePatrimoine et Culture NB

Logo Nouveau-Brunswick copie.jpg
La pêche à l'éperlan.jpg
Pélagie copie.jpg

Hugo Rioux Saint-Simon NB

15 janvier - 2 mars 2024

Revivre le monde.

Gravures 

Ce projet d’exposition est le résultat d’observations s’étalant sur plus de deux ans, 2020 à 2022. Durant la première année, j’étais aux études en Art Visuel, à Montréal. Cette période fut marquée par la pandémie. Le premier symptôme de cet évènement planétaire a été les restrictions imposées aux contacts humains. Ceci a eu comme répercussion de me faire redécouvrir des espaces. Ces lieux marquants présentent plusieurs caractéristiques importantes. Ils sont pratiquement tous connus, ils sont chargés de signifiants et ils parcourent des souvenirs chargés de vie.

À la différence de ma pratique habituelle, il s’agissait de communiquer les fondements de ma propre intériorité. Cette démarche aboutie à présenter des espaces qui me sont proches, qui m’ont marqué, gravé et construit. Ils m’ont, par le souvenir, gardé en contact avec la vie. J’ai choisi de les interpréter et les représenter avec le médium de l’impression de gravure.

Ces impressions d’espaces m’ont amenée à créer un livre d’artiste pour qu’ils se complètent l’un à l’autre, s’unissent pour englober tous les espaces montréalais majeurs qui ont habité ma vie.

Durant ma visite de ces paysages, durant la pandémie, ils étaient encore présents, mais leurs âmes n’y étaient plus. Tout le monde était confiné et avait déserté leur territoire.

 

Le médium choisi était la gravure pour l’idée de graver le souvenir. Le processus de l’impression représente bien l’implication de revivre un souvenir. Vivre le souvenir dans toutes ces facettes. Le souvenir des espaces était gravé en moi et l’action de graver transposait un effet d’éternité aux souvenirs. De plus, l’impression facilite le partage et la multiplicité de celle-ci. Le projet est de susciter l’émergence de souvenirs. Le projet est de partager ces espaces et de vous les faire vivre en plus ou moins grande partie.

Maurice Cormier Campbelton NB

15 mars - 12 mai 2024

ONDES RADIO ET SICNAUX DE FUMÉE

Estampes sur papier

L’art classique et surtout le dessin ont toujours été à la base des mes aspirations artistiques. Pas dans le sens de vouloir imiter qui que ce soit mais plutôt à cause du fait qu’il y a une légitimité inquestionnable dans les marquesdes grands maîtres et qu’en empruntant certain de leurs éléments je souhaite infuser mon travail avec une honnêteté et une crédibilité. Je suis introverti et mon travail a tendance à être très introspectif et personnel. Mes oeuvres ne sont jamais des déclarations mais plutôt des questions ou des réflections. Je trouve qu’il y a une importance qu’une oeuvre soit autant conceptuelle qu’esthétique. Il faut retrouver une charge émotive derrière une expression logique et il faut y avoir une logique derrière une expression émotive. Ces deux éléments doivent devenir un. J’ai tendance à travailler plutôt en noir et blanc, pas parce que je ne peux pas apprécier la couleur, au contraire j’admire les artistes qui peuvent la manipuler. Pour trouver un peu de clarté dans mes idées, je dois simplifier autant que possible. Lignes, tons avec amplementd’espace autour du sujet principal me donne chance à réduire ce qui

Capture d’écran, le 2022-09-16 à 20.11 copie.jpg
splash-RARE-EARTH-3 copie.jpg

Valerie LeBlanc et Daniel H. Dugas

Moncton NB

10 mai - 6 juillet 2023

Habitat

Quand nous cherchons à découvrir l’essence d’un lieu, nous sommes attirés par l’interaction des humains avec leur environnement, et par les mystères et les dynamiques

créés par l’évolution au fil du temps, que celle-ci soit réelle ou perçue.  Notre exploration de la Biosphère de Fundy et ses environs a commencé au printemps 2017. Au fil des saisons, nous avons enregistré des images et des sons, avons pris des notes et commencé à écrire les textes qui servent de point d’appui aux vidéopoèmes. À la mi-décembre 2018, nous avons commencé à retravailler le matériel recueilli.

En tant qu’artistes, nous avons emprunté une approche holistique dans notre exploration de la Baie de Fundy. En grimpant les roches (rouges) sédimentaires riches en fer, nous avons commencé à nous représenter dans un paysage martien. Les sites fossilifères remontant à la période jurassique nous ont incité à imaginer la baie de Fundy à d’autres l'époques. Et comme on marquait en juillet 2019 le 50e anniversaire de l’alunissage d’Apollo 11 (« C’est un petit pas pour un homme, mais un bond de géant pour l’humanité»), nous nous sommes inspirés de nos propres voyages pour capturer l’esprit des lieux de

la Biosphère de Fundy et ses environs et les mettre en relation avec cet événement historique extraordinaire. Afin de tisser des liens avec les paysages réels et imaginaires et nous inscrire dans le monde naturel de Fundy, nous avons décidé de nous mettre littéralement dans la peau d’astronautes.

En examinant la Biosphère de Fundy sous l’angle des conditions atmosphériques changeantes et de la présence humaine de plus en plus marquée dans des milieux naturels vierges, nous avons voulu présenter les conditions actuelles et les perspectives d’avenir

des sites que nous avons examinés. Le principal objectif du projet est de commenter la valeur intrinsèque de notre maison planétaire.

Exposition dans le cadre d'AcadieLove
15 juillet - 30 août 2024.

François Gaudet de la Baie Sainte-Marie, NE

Information à  venir

322005145_1500344233821320_4478419216117815724_n.jpg
Mes voyages et aventures à Paris tour effel copie.jpg

Yvon Gallant

Moncton NB

Septembre- octobre 2024- à déterminer

Mes voyages et aventures à Paris

Peintures acryliques 

Yvon Gallant s’est rendu à Paris pour exposer ses œuvres à deux reprises, soit en 2003 et en 2006.  Le Congrès mondial acadien, tenu à Dieppe en 2019, déclenche ses souvenirs de voyage et il commence à peindre une grande murale de 10m X 1.5m racontant ses aventures rocambolesques dans la Ville Lumière.   Cette œuvre est un heureux mélange des deux voyages, alors qu’Yvon découvre Paris qu’il n’avait jamais visité auparavant.  Son émerveillement est palpable ainsi que sa naïveté devant les défis de la grande métropole.  Il se met lui-même en scène, de ce côté-ci de l’Atlantique, alors que la perspective de ce voyage lui remplit la tête d’étoiles. Ses deux trajets en avion sont tracés en direction de la côte française, silhouettée comme un requin bleu illustrant la compétition féroce qui existe dans le monde des arts à l’international.   

  

Elisabeth Marier
Caraquet NB

Novembre2024 - janvier 2025

Traces

Verre

Traces est le titre de l’exposition que j’ai tenue à Espace VERRE à l’automne 2022.   Ces œuvres ont été réalisées juste avant la pandémie, pendant et après le confinement.  Elles témoignent de mon regard en miroir de ce que nous vivons.

Erre, 2019, Bascule, 2019, Fracas 2020 et Plénitude, 2021 font partie d’un corpus développé sous la thématique Entre l’abscisse et l’ordonnée. Ces compositions s’inscrivent entre les deux pôles d'une croisée, en débordement de l’abscisse et de l’ordonnée, une projection visuelle de nos dérives et tentatives de préserver l’équilibre précaire de l'environnement quand la mer monte et le cap croule. Il y a une chronologie. Alors qu’Erre témoigne du mouvement qui se poursuit quand il n’y a plus de propulsion, Bascule témoigne de l’affaissement des terres submergées et Fracas est conçu dans sa suite, au début du confinement.  Malgré notre lenteur à réagir aux actuels bouleversements, un calme - suggéré par Plénitude - viendra inévitablement, mais quand…  À la même période, j’ai amorcé une approche plus instinctive et poétique, des peintures à la grisaille découlant de ma réflexion sur notre époque.  

03.em.2021.Pluie d'étoiles.jpg

Pluie d'étoiles 2021

Dossier Visuel 1.jpg

Roland Daigle

Série bande dessinée 

Date à déterminer: printemps 2025

Roland Daigle devient technicien d’audio à Radio Canada Acadie en 1976 à la suite de ses études au Collège communautaire de Moncton. Il y travaillera pendant 23 ans.  Durant ces années, il s’inscrit en parallèle en histoire à l’Université de Moncton et suit aussi des cours par correspondance en art de l’Université de Waterloo Ont. 

 

Pendant ses dernières années à Radio-Canada, il travaille aux arts graphiques et réalise des contrats privés tels des illustrations pour les Éditions D’Acadie.  Il commence alors une page de bande dessinée mensuelle dans la revue Valium.  Il poursuit en fournissant un dessin par édition dans la revue de Science fiction  "Nexuz 3". Ces efforts l’amènent à remporter le concours Wallonie-Acadie. Ce qui lui donne l’occasion de faire un stage en bande dessinée en Belgique dans l’Académie des Beaux-Arts des la ville de Tourai.

 

À son retour, Rolan Daigle s’inscrit à l’Ontario College of Art and Design en illustration et poursuit ses études au School of the Muséum of Fine Art à Boston.

En 2015, il publie la bande dessinée Alerte à Richiboucto avec les Éditions Boutons D’Or Acadie. 

Une nouvelle bande dessinée est en préparation avec les Éditions La Grande Marée pour 2024.

bottom of page