
Programmation 2022-23-24
Julie D'Amour Léger Caraquet NB
9 novembre 2023 - 13 janvier 2024
Le monde des pêches
Photos
La thématique de la pêche fait partie de l’identité acadienne. J’approche le sujet d’une façon contemporaine, en valorisant l’aspect humain avant celui de la ressource. Je découvre les différentes pêches, ce qu’elles exigent de ceux qui la pratiquent et surtout, ce que la mer comme environnement de travail a de si impressionnant. Ce contexte difficile et toujours changeant attire pourtant des hommes et de plus en plus de femmes qui en font leur milieu de travail. De plus, le monde des pêches doit s’adapter aux changements climatiques, à la protection de la ressource, à la migration des baleines et aux nouvelles technologies. C’est dans cette optique que je trouve de plus en plus important, voire urgent, de revisiter l’image traditionnelle d’une pratique en constante évolution.
Monter à bord, me confondre à l’équipage, témoigner d’un mode de vie ancestral qui s’est modernisé avec les nouvelles technologies, représente pour moi une expérience riche et intense, tant humainement qu’artistiquement. La gestuelle quasi chorégraphique qui se déploie sur un pont en mouvement, ces gens intrépides aux habits cirés et colorés sur fond de mer bleue, ces équipements de pêche qui entrent et sortent de l’eau remplis de poissons ou de crustacés m’inspirent et me ramènent à mon identité collective, car plus que tout autre milieu, celui de la pêche est intimement lié au peuple acadien.
Depuis maintenant deux ans, je photographie le monde des pêches et j’écris, en guise de journal de bord, des articles qui sont publiés dans le magazine en ligne L’Heure de l’Est. Ce complément à ma démarche, qui est fait de façon bénévole, me permet de partager mes expériences et de réfléchir au livre que j’aimerais ultimement publier sur le monde des pêches et à l’exposition qui en fera l’objet. Je vais profiter d’une autre saison pour embarquer avec de nouveaux équipages et découvrir d’autres pêches, dont la pêche aux crevettes qui se passe en haute mer sur plusieurs jours.
Rendu possible grâce au Ministère TourismePatrimoine et Culture NB



Hugo Rioux Saint-Simon NB
15 janvier - 2 mars 2024
Revivre le monde.
Gravures
Ce projet d’exposition est le résultat d’observations s’étalant sur plus de deux ans, 2020 à 2022. Durant la première année, j’étais aux études en Art Visuel, à Montréal. Cette période fut marquée par la pandémie. Le premier symptôme de cet évènement planétaire a été les restrictions imposées aux contacts humains. Ceci a eu comme répercussion de me faire redécouvrir des espaces. Ces lieux marquants présentent plusieurs caractéristiques importantes. Ils sont pratiquement tous connus, ils sont chargés de signifiants et ils parcourent des souvenirs chargés de vie.
À la différence de ma pratique habituelle, il s’agissait de communiquer les fondements de ma propre intériorité. Cette démarche aboutie à présenter des espaces qui me sont proches, qui m’ont marqué, gravé et construit. Ils m’ont, par le souvenir, gardé en contact avec la vie. J’ai choisi de les interpréter et les représenter avec le médium de l’impression de gravure.
Ces impressions d’espaces m’ont amenée à créer un livre d’artiste pour qu’ils se complètent l’un à l’autre, s’unissent pour englober tous les espaces montréalais majeurs qui ont habité ma vie.
Durant ma visite de ces paysages, durant la pandémie, ils étaient encore présents, mais leurs âmes n’y étaient plus. Tout le monde était confiné et avait déserté leur territoire.
Le médium choisi était la gravure pour l’idée de graver le souvenir. Le processus de l’impression représente bien l’implication de revivre un souvenir. Vivre le souvenir dans toutes ces facettes. Le souvenir des espaces était gravé en moi et l’action de graver transposait un effet d’éternité aux souvenirs. De plus, l’impression facilite le partage et la multiplicité de celle-ci. Le projet est de susciter l’émergence de souvenirs. Le projet est de partager ces espaces et de vous les faire vivre en plus ou moins grande partie.
Maurice Cormier Campbelton NB
15 mars - 12 mai 2024
ONDES RADIO ET SICNAUX DE FUMÉE
Estampes sur papier
L’art classique et surtout le dessin ont toujours été à la base des mes aspirations artistiques. Pas dans le sens de vouloir imiter qui que ce soit mais plutôt à cause du fait qu’il y a une légitimité inquestionnable dans les marquesdes grands maîtres et qu’en empruntant certain de leurs éléments je souhaite infuser mon travail avec une honnêteté et une crédibilité. Je suis introverti et mon travail a tendance à être très introspectif et personnel. Mes oeuvres ne sont jamais des déclarations mais plutôt des questions ou des réflections. Je trouve qu’il y a une importance qu’une oeuvre soit autant conceptuelle qu’esthétique. Il faut retrouver une charge émotive derrière une expression logique et il faut y avoir une logique derrière une expression émotive. Ces deux éléments doivent devenir un. J’ai tendance à travailler plutôt en noir et blanc, pas parce que je ne peux pas apprécier la couleur, au contraire j’admire les artistes qui peuvent la manipuler. Pour trouver un peu de clarté dans mes idées, je dois simplifier autant que possible. Lignes, tons avec amplementd’espace autour du sujet principal me donne chance à réduire ce qui


Valerie LeBlanc et Daniel H. Dugas
Moncton NB
10 mai - 6 juillet 2023
Habitat
Quand nous cherchons à découvrir l’essence d’un lieu, nous sommes attirés par l’interaction des humains avec leur environnement, et par les mystères et les dynamiques
créés par l’évolution au fil du temps, que celle-ci soit réelle ou perçue. Notre exploration de la Biosphère de Fundy et ses environs a commencé au printemps 2017. Au fil des saisons, nous avons enregistré des images et des sons, avons pris des notes et commencé à écrire les textes qui servent de point d’appui aux vidéopoèmes. À la mi-décembre 2018, nous avons commencé à retravailler le matériel recueilli.
En tant qu’artistes, nous avons emprunté une approche holistique dans notre exploration de la Baie de Fundy. En grimpant les roches (rouges) sédimentaires riches en fer, nous avons commencé à nous représenter dans un paysage martien. Les sites fossilifères remontant à la période jurassique nous ont incité à imaginer la baie de Fundy à d’autres l'époques. Et comme on marquait en juillet 2019 le 50e anniversaire de l’alunissage d’Apollo 11 (« C’est un petit pas pour un homme, mais un bond de géant pour l’humanité»), nous nous sommes inspirés de nos propres voyages pour capturer l’esprit des lieux de
la Biosphère de Fundy et ses environs et les mettre en relation avec cet événement historique extraordinaire. Afin de tisser des liens avec les paysages réels et imaginaires et nous inscrire dans le monde naturel de Fundy, nous avons décidé de nous mettre littéralement dans la peau d’astronautes.
En examinant la Biosphère de Fundy sous l’angle des conditions atmosphériques changeantes et de la présence humaine de plus en plus marquée dans des milieux naturels vierges, nous avons voulu présenter les conditions actuelles et les perspectives d’avenir
des sites que nous avons examinés. Le principal objectif du projet est de commenter la valeur intrinsèque de notre maison planétaire.
Exposition dans le cadre d'AcadieLove
15 juillet - 30 août 2024.
François Gaudet de la Baie Sainte-Marie, NE
Information à venir


Yvon Gallant
Moncton NB
Septembre- octobre 2024- à déterminer
Mes voyages et aventures à Paris
Peintures acryliques
Yvon Gallant s’est rendu à Paris pour exposer ses œuvres à deux reprises, soit en 2003 et en 2006. Le Congrès mondial acadien, tenu à Dieppe en 2019, déclenche ses souvenirs de voyage et il commence à peindre une grande murale de 10m X 1.5m racontant ses aventures rocambolesques dans la Ville Lumière. Cette œuvre est un heureux mélange des deux voyages, alors qu’Yvon découvre Paris qu’il n’avait jamais visité auparavant. Son émerveillement est palpable ainsi que sa naïveté devant les défis de la grande métropole. Il se met lui-même en scène, de ce côté-ci de l’Atlantique, alors que la perspective de ce voyage lui remplit la tête d’étoiles. Ses deux trajets en avion sont tracés en direction de la côte française, silhouettée comme un requin bleu illustrant la compétition féroce qui existe dans le monde des arts à l’international.
Elisabeth Marier
Caraquet NB
Novembre2024 - janvier 2025
Traces
Verre
Traces est le titre de l’exposition que j’ai tenue à Espace VERRE à l’automne 2022. Ces œuvres ont été réalisées juste avant la pandémie, pendant et après le confinement. Elles témoignent de mon regard en miroir de ce que nous vivons.
Erre, 2019, Bascule, 2019, Fracas 2020 et Plénitude, 2021 font partie d’un corpus développé sous la thématique Entre l’abscisse et l’ordonnée. Ces compositions s’inscrivent entre les deux pôles d'une croisée, en débordement de l’abscisse et de l’ordonnée, une projection visuelle de nos dérives et tentatives de préserver l’équilibre précaire de l'environnement quand la mer monte et le cap croule. Il y a une chronologie. Alors qu’Erre témoigne du mouvement qui se poursuit quand il n’y a plus de propulsion, Bascule témoigne de l’affaissement des terres submergées et Fracas est conçu dans sa suite, au début du confinement. Malgré notre lenteur à réagir aux actuels bouleversements, un calme - suggéré par Plénitude - viendra inévitablement, mais quand… À la même période, j’ai amorcé une approche plus instinctive et poétique, des peintures à la grisaille découlant de ma réflexion sur notre époque.

Pluie d'étoiles 2021

Roland Daigle
Série bande dessinée
Date à déterminer: printemps 2025
Roland Daigle devient technicien d’audio à Radio Canada Acadie en 1976 à la suite de ses études au Collège communautaire de Moncton. Il y travaillera pendant 23 ans. Durant ces années, il s’inscrit en parallèle en histoire à l’Université de Moncton et suit aussi des cours par correspondance en art de l’Université de Waterloo Ont.
Pendant ses dernières années à Radio-Canada, il travaille aux arts graphiques et réalise des contrats privés tels des illustrations pour les Éditions D’Acadie. Il commence alors une page de bande dessinée mensuelle dans la revue Valium. Il poursuit en fournissant un dessin par édition dans la revue de Science fiction "Nexuz 3". Ces efforts l’amènent à remporter le concours Wallonie-Acadie. Ce qui lui donne l’occasion de faire un stage en bande dessinée en Belgique dans l’Académie des Beaux-Arts des la ville de Tourai.
À son retour, Rolan Daigle s’inscrit à l’Ontario College of Art and Design en illustration et poursuit ses études au School of the Muséum of Fine Art à Boston.
En 2015, il publie la bande dessinée Alerte à Richiboucto avec les Éditions Boutons D’Or Acadie.
Une nouvelle bande dessinée est en préparation avec les Éditions La Grande Marée pour 2024.