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2025

EXPOSITIONS PASSÉES
ARCHIVES

 

17 janvier - 8 mars 2025

Elisabeth Marier
Caraquet NB

Traces

Verre

Traces, ou ce qui restera de notre vécu, sont les empreintes imaginées de notre éveil personnel à habiter le monde. De ce processus de transformation, celui de la psyché, j’observe ce qui fait de nous des êtres en devenir.

 

Ces tableaux sont animés par le vouloir, appellant l’émergence de chaque volonté individuelle pour arriver à surmonter nos défis, pour que naisse un nouvel ordre. Je tente de fixer le souvenir de tous ces élans d’engagement en contre-poids des croyances qui suscitent l’effroi et provoquent l’inertie, pour inviter la joie et la lumière d’une nouvelle ère dont nous sommes les témoins et les acteurs. Ce qui restera de nous… ce sont les traces de nos émotions furtives comme si elles étaient matière à signes de piste, nos empreintes immatérielles pour accueillir l’éveil d’une certitude sur la notion essentielle de responsabilité individuelle. De par l’éveil de nos consciences, de nos fragments éparpillés surgira une autre cohésion.

 

Les tableaux de verre de la suite Entre l’abscisse et l’ordonnée sont construits de part et d'autre d’une croisée qui vascille, cherchant un nouvel équilibre. De multiples couches de verre coloré, fusionnées entre elles,  sont placées pour construire des shémas abstraits mais signifiants, décalés entre la verticale et l’horizontale. Un mouvement progressif vers l’inconnu, le chemin accidenté de notre quête vers ce nouvel équilibre.

 

Quant aux peintures gestuelles sur une masse de verre fusionnée prospectivement,  elles répondent à l’obtention d’une dynamique de bulles d’air entrappées, elles accueillent l’imprévu et y répondent. Elles expriment l’idée d’un ressenti entre des forces opposées, dans un milieu ambiant… une sensation d’eau, d’air, de terre ou d’espace depuis un point de vue changeant, que l’on se trouve sous une pluie d’étoiles, un clair de lune, dans une barque vers la rive ou dans la peau d’un cachalot.  La poésie des mots trouve sa place et contribue au ressenti.

 

J’aborde de façon intuitive  ce qui me touche de notre monde en transformation. Une seule couleur-matière donne à l’œuvre toute sa charge poétique; la monochromie permet d’atteindre un absolu. Pour moi, tenter d’assimiler que le temps est flexible et accepter d’y croire me pousse à avancer en zone inconnue.  La synchronicité n’est pas un pur hasard, nous transformons ensemble un futur déjà déployé, un passé qui s’estompe, du fait de notre libre arbitre. En prendre conscience fait de nous des êtres engagés, au temps présent. Je projette ma perception de la création, celle de l’œuvre amalgamée à celle du monde que je veux, une ouverture à accueillir le nouveau en reconnaissance de cette synergie étrange où il reste grande une part de mystère.

 

Élisabeth Marier, janvier 2025.

Liens de l'artiste

Photo, peinture, sculpture art actuel

Exposition Traces Elisabeth Marier

Elisabeth Marier Traces verre, 2021

Photo, peinture, sculpture art actuel

Exposition Traces Elisabeth Marier

Photo, peinture, sculpture art actuel

2021.Pluie d'étoiles.

Affiche Roland Daigle web.jpg
Photo, peinture, sculpture art actuel

Exposition De John à Joe, Roland Daigle, 2025

Photo, peinture, sculpture art actuel

Exposition De John à Joe, Roland Daigle, 2025

Photo, peinture, sculpture art actuel

Exposition De John à Joe, Roland Daigle, 2025

14 mars- 2 mai 2025

Roland Daigle
Bouctouche NB

De John à Joe

Bande dessinée

Le Centre d’artistes Constellation bleue et la Galerie Bernard-Jean présentent les travaux récents de l’illustrateur en bandes dessinées Roland Daigle de l'Aldouane N.-B. L’artiste exposera diverses planches des illustrations qui font partie de son plus récent album: Le Rhum à Joe Ti-Blanc. 

 

Roland Daigle devient technicien d’audio à Radio-Canada Acadie, 1976-1999, à la suite de ses études au Collège communautaire de Moncton. 

 Pendant ses dernières années à Radio-Canada, il travaille aux arts graphiques et réalise des contrats privés tels des illustrations pour les Éditions D’Acadie.  Il commence alors une page de bande dessinée mensuelle dans la revue Valium.  Ces efforts l’amènent à remporter le concours Acadie-Wallonie lui donnant l’occasion de faire un stage en bande dessinée en Belgique à l’Académie des Beaux-Arts de la ville de Tournai.

 

À son retour, Roland s’inscrit à l’Ontario College of Art and Design en illustration et poursuit ses études au "School of the Museum of Fine Arts" à Boston. Il se lance alors dans la création de bandes dessinées en fournissant un dessin par édition dans la revue Montréalaise de Science-fiction "Nexuz 3". En 2019, il publie son premier album: "Alerte à Richibouctou" (Éditions Boutons D’Or Acadie).

 

Sa nouvelle bande dessinée, Le Rhum à Joe Ti-Blanc avec les Éditions "La Grande Marée" sera lancé le 14 mars à la galerie Constellation Bleue de Caraquet. Elle sera présentée au festival de bande dessinée de la ville de Dieppe, France, en juillet 2025.

 

Roland Daigle s’inspire des tranches de vie, des personnages et de l’histoire de la région de Richibouctou lorsque vient le temps de composer et illustrer ses albums. Au fil du temps et de ses études  artistiques, il a su maîtriser l’art de la bande dessinée tant que dans l’aspect du récit, de la mise en page et de la finesse et la justesse des illustrations. Son travail peut se comparer tout en étant à la hauteur de ce qui se fait ailleurs au pays et en Europe dans le domaine.

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9 Mai - 6 juillet 2025

Nicole Haché
Caraquet  NB

Samares

SAMARES Nicole Haché Le Centre d’artistes Constellation bleue et la Galerie Bernard-Jean présentent, du 9 mai au 6 juillet 2025, « Samares », une exposition des oeuvres de l’artiste Nicole Haché originaire de Caraquet, Nouveau-Brunswick. L’artiste exposera des oeuvres crées à la suite d’une résidence qui a eu lieu à Caraquet au mois de juillet 2024 sous le thème La Baie des Chaleurs, habiter la mer intérieure. La résidence à eu lieu à la suite d’une bourse du Conseil des arts du Canada. Voici le propos du Commissaire d’exposition Paul Édouard Bourque portant sur la démarche de Nicole Haché :

 

Nicole HACHÉ établit un solide contact intellectuel et sensuel avec ce matériau qui l’obsède, qui déclenche en elle les idées primordiales qu’elle va développer graduellement jusqu’à l’obtention d’un produit artistique personnel et engageant. Son sens inné de la structure réglementée se présente au préalable chez Haché: elle voit, elle trouve, elle récupère, elle déplace, elle archive ses biens, ses matériaux. Les oeuvres vont naître par après, suite à une longue réflexion sur la nature innée des composantes de son art. Un contact accru avec des matières organiques est manifeste, et Haché explore les rapports physiques et structuraux existants à maints niveaux à même cette nature.

 

Samares, titre accordé au projet intégral de Nicole Haché lors de sa résidence La Baie des Chaleurs, habiter la mer intérieure en juillet 2024, est né d’une rencontre fortuite avec plusieurs érables ancestraux autrefois plantés devant l’Hôtel de ville de Caraquet. En raison de leur vieillissement, ces arbres ont été abattus et remplacés par d’autres espèces cultivées en serre. En mai 2024, par une journée de pluie, Haché interroge les responsables, à savoir si elle peut recueillir ses matériaux à partir de ce qui reste suite à l’abat de ces arbres, éparpillés ici et là sur le gazon. Sa collecte donne lieu à un inventaire de troncs, de branches, de jeunes pousses et de samares — ces graines ailées caractéristiques de l’érable. Un soin méthodique s’impose : les matériaux sont classés, analysés selon leur essence et leur potentiel d’activation une fois transposés en salle d’exposition.

 

Haché cherche ainsi à insérer l’essence de l’arbre — et, par extension, de la nature — dans un contexte humanisé, où une présentation visuelle rigoureusement orchestrée déconstruit l’arbre en ses composantes essentielles, le rendant signifiant à travers un système de catégories et d’ensembles descriptifs de cette “nature” disparue qui était autrefois.

 

L’abattage a suscité une vive réaction parmi la population, révélant l’attachement profond que l’on porte à ces êtres végétaux ancrées dans notre quotidien. Cette émotion collective a amené l’artiste à s’interroger sur la portée de ce lien affectif et à explorer la relation entre l’arbre urbain et l’arbre indigène. Pourquoi accorde-t-on plus d’importance à l’arbre qui partage notre espace de vie, que l’on croise chaque jour, qu’à celui enraciné dans un écosystème naturel, souvent invisible aux yeux des citadins ? À travers un assemblage sculptural de branches d’érables — emblèmes de l’arbre urbain — et de cornouillers stolonifères — symboles de la flore indigène — l’artiste établit un dialogue visuel et symbolique. Cette mise en relation souligne les tensions et les complémentarités entre nature domestiquée et nature originelle, interrogeant notre hiérarchie émotionnelle face au vivant. On assiste ici à un phénomène qui met en valeur la maîtrise matérielle rendue possible grâce à un engagement et à une dévotion quasi obsessionnelle de l’artiste vis-à-vis d’une nature qui devient alors éternellement malléableExposition Samares, mai et juin 2025 
L'artiste présentera le résultat de la recherche effectuée lors de la résidence "La Baie des Chaleurs, habiter la mer intérieure"
Galerie Bernard-Jean de Caraquet N.-B. (Canada)

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​En 2025, l'artiste mènera une recherche dans le cadre du projet Tisser le vivant, qui a été sélectionné par le Conseil des arts du Nouveau-Brunswick pour recevoir une bourse de création.

Lien vers l'artiste:

Photo, peinture, sculpture art actuel

Samares, Nicole Haché 2025, Photo Julie D'amour Léger

 Samares 2024, Nicole Haché.

Photo, peinture, sculpture art actuel

Samares, Nicole Haché 2025, Photo Julie D'amour Léger

Photo, peinture, sculpture art actuel

Samares, Nicole Haché 2025, Photo Julie D'amour Léger

Gargantua et l’effet technologique humain, Maryse Arseneault,  chant et performance lors du vernissage le 9 juillet 2025

Gargantua et l’effet technologique humain, Maryse Arseneault,

chant et performance lors du vernissage le 9 juillet 2025

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Gargantua et l’effet technologique humain, Maryse Arseneault,

chant et performance lors du vernissage le 9 juillet 2025.

Maryse Arseneault, Gargantua et l’effet technologique humain,

installation et vidéos.

11 juillet - 30 août 2025

Maryse Arseneault
Moncton NB

Gargantua et l’effet technologique humain

À la suite d’une résidence d’artiste à la Constellation bleue sous le thème « habiter la mer intérieure » en juillet 2024, j’ai le plaisir de pouvoir présenter les résultats de mon projet de vidéo-poèmes intitulé GARGANTUA ET L’EFFET TECHNOLOGIQUE HUMAIN à la galerie Bernard Jean à Caraquet, du9 juillet au 30 aout 2025.

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Ce projet pluridisciplinaire est en évolution depuis 2021 et s’inspire d’une multitude de performances que j’ai produites dans différents paysages du Nouveau-Brunswick. Mes interventions en mouvement et en art action sont éphémères et mises en scène de manière impromptues, afin de captiver l’attention des passants par hasard. Des objets symboliques sont utilisés comme accessoires à travers mes actions, dont une cape confectionnée de gants blancs finalement trop pesante pour m’aider à voler, un groupe de cruchons de plastique que je traine de mer en mer pour apprendre à flotter, et une rallonge électrique pour me brancher à l’énergie infinie de la terre. Le personnage Gargantua est né de mes explorations où je pose un regard critique sur l’apport humain au progrès et aux technologies humaines fondées sur l'exploitation sans limite de notre labeur et de la terre, questionnant entre autres notre dépendance à l’énergie non renouvelable et la façon dont elle nous déconnecte de notre corps souverain.

Lien vers l'artiste:

Partenaires: 

5 septembre- 2 novembre 2025

Pascal Picard
Jonquière QC.

D'un imprimeur à l'autre

L'artiste présentera son travail qui fait suite à la résidence, sur 2 semaines, au Village Historique Acadien en août 2024, Une Île-village, une traverse du temps.

Depuis plus de dix ans, mes expérimentations sont centrées sur la soustraction comme ouverture dialectique. J’ai représenté l’Homme en le confrontant aux forces du temps, du mouvement et de la matière. J’ai réduit l’identité du sujet cobaye en un simple code bidimensionnel. J’ai voulu dépasser l’oeuvre peinte en la soustrayant à travers des médiums numériques pour finalement devenir témoin de mon propre processus de création grâce à la sérigraphie. 

Maintenant, le fait de m’être incarné dans cette temporalité, sur ce territoire et d’avoir utilisé l’imprimerie du Village acadien comme point d’ancrage pour mes investigations, m’a permis de 

pousser plus loin ma démarche soustractive en transcendant ma position de témoin par l’immersion à travers la notion de Réalités temporelles. 

C’est avec impatience que je vais préparer mes résultats finaux pour mon exposition solo qui sera présentée à la galerie Bernard-Jean.

Lien vers le site de  l'artiste:

Lien vers un vidéo de l'artiste:

Pascal Picard prenant le thé à l'Hôtel Albert juillet 2024

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